Honnêteté et politique, antinomie nécessaire ? Assumée ?
Honnêteté (n.f.) :
- qualité d’une personne ou d’un comportement honnête
- qualité de quelqu’un qui est de bonne foi, qui est loyal
Politique (n.m.) : ce qui relève de l’exercice du pouvoir dans l’Etat
Vous souriez…. Si, je vois bien que vous souriez. Pourquoi ? Trouver dans une phrase ces deux termes côte à côte vous interpelle ? Vous grincez des dents là, je l’entends….
Mais, après tout, pourquoi ce besoin d’honnêteté dans la politique ? Pourquoi le manque d’honnêteté, qui serait tolérable dans d’autres domaines (la finance, les affaires, etc.), pourrait être nocif en politique ? Après tout, à travers le monde, de nombreux systèmes politiques sont fondés ou nés de la corruption et la malhonnêteté, quand elle n’y est pas ostensiblement affichée, y est au moins latente ou à peine dormante.
Pourquoi en France aujourd’hui cette malhonnêteté n’est-elle pas davantage décriée et rejetée alors ? Quand elle tombe sous la lumière des projecteurs, évidemment elle interpelle, provoque la polémique voire elle choque ou, au contraire, elle légitimise les théoriciens du complot politique et puis, à peine le temps de souffler que l’émotion et le choc se sont évanouis. Jusqu’au prochain scandale, rassurez-vous…
Et si finalement la malhonnêteté était inhérente à la politique, une parti intégrante, dépendante ? Et si la malhonnêteté d’un homme le guidait naturellement vers la politique comme moyen sûr de parvenir à ses fins ? Ou alors est-ce la politique qui finit par pervertir, par corrompre l’âme la plus pure, la plus honnête ? Un système qui pourrit les hommes ou un système pourri par les hommes ? Système passif ou actif ?
« La vérité ne fait pas de politique…. et réciproquement » – Guy KONOPNICKI
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